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In Hamburg moest hij in de voorronde van de Euro Hockey League in de beslissende match tegen Amsterdam met een hamstringblessure nog het veld verlaten, maar de Ier Luke Madeley is nu weer helemaal paraat voor de KO8 met Gantoise. In 2018 en 2019 trad hij al in de EHL aan met Three Rock Rovers. “Dat blijven geweldige ervaringen”, zegt hij.

De 27-jarige Luke Madeley begon als 4-jarige te hockeyen bij de Ierse topclub Three Rock Rovers in Dublin. Madeley komt uit een echte hockeyfamilie. Papa Madeley speelde ook voor de Ierse nationale ploeg en mama Siobhan is nu nog steeds Communication Manager van de Europese Hockey Federatie. In 2019 achtte Madeley de tijd rijp om zijn hockeygeluk op een hoger niveau te zoeken. “Craig Fulton, die toen coach was van de Ierse nationale ploeg was, wist dat ik een team in het buitenland zocht en via hem kwam ik in contact met Leuven”, zegt Madeley. “Het was het ideale moment om de Ierse competitie te verlaten. Mijn universitaire studies zaten er net op en ik wou enkele jaren alles op hockey zetten.”

In Leuven vormde Madeley met James Carr, Daragh Walsh en Sean Murray een kleine Ierse familie. “Dat was best cool”, zegt hij. “We trokken veel samen op en het eerste jaar deelden we ook hetzelfde appartement. Het was geweldig om in Leuven op een hoger niveau te hockeyen en het waren ook leerrijke jaren. Toen mijn contract vorig jaar afliep greep ik de kans om met mijn transfer naar Gantoise een volgende stap te zetten.”

Samen met Sean Murray maakte Madeley de overstap van Leuven naar Gent. In de ION Hockey League gaat het team voort op het elan van de voorbije seizoenen: na zeventien speeldagen prijkt het op de derde plaats. “Een geweldige club met een schitterende accommodatie”, aldus Madeley. “We presteren ook goed, maar het kan zeker nog beter.”

Als vice-kampioen trok Gantoise einde september naar Hamburg om er de voorronde van de Euro Hockey League af te werken. Na een thriller werd de kwalificatie na shoot-outs afgedwongen tegen Amsterdam. In die wedstrijd tegen de Nederlandse topclub viel Madeley wel uit met een hamstringblessure. “Het was de eerste keer dat ik met dit soort blessure af te rekenen had”, zegt de Ier. “De jongens vochten enorm om de kwalificatie. Met natuurlijk een glansrol in de shoot-outs voor onze keeper Tomas Santiago. Zijn reddingen waren fenomenaal. Nu kan ik voor de eerste keer proeven van de KO8 in de Euro Hockey League. Voor mij is het de mooiste competitie ter wereld.”

Madeley trad al eerder in de Euro Hockey League aan. In 2018 verloor hij met Three Rock Rovers in de achtste finale van het Franse Saint-Germain en een jaar later werd het – ook in achtste finale – in Eindhoven een 4-2-nederlaag tegen … Dragons. “Ik herinner me die wedstrijd nog”, zegt Madeley. “Als underdog speelden we toen best een goede match. Bij de pauze stond het nog 2-2. Daarna maakte Dragons het verschil.”

In de kwartfinale van de Euro Hockey League in Amstelveen werd Gantoise gekoppeld aan de Spaanse kampioen Atletic Terrassa. Dé absolute toppers, Bloemendaal en Rot-Weiss Keulen, werden vermeden. “We mogen inderdaad tevreden zijn met de loting, maar tegen Terrassa wordt het alleszins loodzwaar”, zegt Madeley. “Terrassa telt heel wat Spaanse internationals. Die jongens zijn technisch sterk. In de eerste plaats zullen we scherp moeten verdedigen om vanuit de omschakeling voor gevaar te creëren. Een plek bij de laatste vier ? Niet onmogelijk, maar we kijken niet verder dan de eerste match.”

In Amstelveen zal mama Siobhan Madeley alleszins ook present zijn. “Ze moet er werken, hopelijk vindt ze de tijd om wat van de match mee te pikken”, lacht Madeley.Meteen na de EHL volgt voor Madeley ook een eerste grote werkervaring. “Ik ga van maandag tot en met donderdag aan de slag bij Samsonite in Oudenaarde. Het wordt mijn eerste echt job buiten hockey. Ja, ik ben wel een beetje nerveus.”

Na afloop van de ION Hockey League kan Madeley – hij telt 44 caps - zich op de Ierse nationale ploeg concentreren. “Omwille van een transitieperiode hebben we enkele lastigere jaren achter de rug”, besluit Madeley. “In december speelden we nog een goede Nations Cup in Zuid-Afrika. Nu gaat alle aandacht naar het EK II dat in juli in Dublin wordt gespeeld. Voor eigen publiek willen we ons opnieuw bij de Europese elite werken.”

Werner Thys

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Luke Madeley joue le KO8 de l'EHL avec la Gantoise : "Face au Terrassa, nous devrons défendre avec rigueur".

À Hambourg, il a dû quitter le terrain lors du tour préliminaire de l'Euro Hockey League pour le match décisif contre Amsterdam en raison d'une blessure aux ischio-jambiers, mais l'Irlandais Luke Madeley est à présent de nouveau en pleine forme pour le KO8 avec la Gantoise. En 2018 et 2019, il avait déjà participé à l'EHL avec les Three Rock Rovers. "Cela reste de belles expériences", dit-il.

Luke Madeley, 27 ans, a commencé à jouer au hockey à l'âge de 4 ans dans le prestigieux club irlandais des Three Rock Rovers à Dublin. Madeley vient d'une vraie famille de hockeyeurs. Père Madeley a également joué pour l'équipe nationale irlandaise et sa maman, Siobhan, est actuellement responsable de la communication de la Fédération européenne de hockey. En 2019, Madeley a jugé que le moment était venu de tenter sa chance au hockey à un niveau plus élevé. "Craig Fulton, qui était alors entraîneur de l'équipe nationale irlandaise, savait que je cherchais une équipe à l'étranger et c'est par son intermédiaire que je suis entré en contact avec Leuven", raconte Madeley. "C'était le moment idéal pour quitter la ligue irlandaise. Je venais de terminer mes études universitaires et je voulais tout miser sur le hockey pendant quelques années."

À Leuven, Madeley a formé une petite famille d'Irlandais avec James Carr, Daragh Walsh et Sean Murray. "C'était plutôt cool", dit-il. "Nous avons passé beaucoup de temps ensemble et, la première année, nous avons partagé le même appartement. C'était formidable de jouer au hockey à un niveau plus élevé à Louvain. Ce furent aussi des années instructives. Lorsque mon contrat a expiré l'année dernière, j'ai saisi l'occasion, grâce à mon transfert à la Gantoise, de passer à l'étape suivante."

Ainsi, avec Sean Murray, Madeley a quitté Leuven pour rejoindre Gand. Dans la ION Hockey League, l'équipe continue sur sa lancée : après dix-sept journées de jeu, elle occupe la troisième place. "C'est un grand club qui dispose d'excellents équipements", déclare M. Madeley. "Nous obtenons d'ailleurs de bons résultats, mais nous pouvons encore nous améliorer".

En tant que vice-champion, la Gantoise s'est rendue à Hambourg fin septembre pour terminer le tour préliminaire de l'Euro Hockey League. Au terme d'un suspense, la qualification s'est jouée aux shoot-outs contre Amsterdam. Lors de ce match contre le meilleur club néerlandais, Madeley a dû renoncer à jouer en raison d'une blessure aux ischio-jambiers. "C'était la première fois que j'ai dû faire face à ce type de blessure", explique l'Irlandais. "Les garçons se sont battus avec acharnement pour la qualification. Notre gardien Tomas Santiago a bien sûr joué un rôle de premier plan dans les shoot-outs. Ses arrêts étaient phénoménaux. Maintenant, je peux goûter au KO8 de l'European Hockey League pour la première fois. Pour moi, c'est la plus belle ligue du monde."

Madeley a déjà participé à l'Euro Hockey League. En 2018, avec les Three Rock Rovers, il s'est incliné face au club français Saint-Germain en huitième de finale et un an plus tard - également en huitième de finale - il s'est incliné 4-2 face aux ... Dragons à Eindhoven. "Je me souviens encore de ce match", dit Madeley. "En tant qu'outsider, nous avons joué un très bon match. À la pause, le score était encore de 2-2. Ensuite, les Dragons ont fait la différence".

Lors des quarts de finale de l'Euro Hockey League à Amstelveen, la Gantoise était opposée au champion d'Espagne, l'Atletic Terrassa. Les meilleurs, Bloemendaal et Rot-Weiss Cologne, ont donc été évités. "Nous pouvons être satisfaits du tirage au sort, mais le Terrassa est un adversaire de taille et ce sera certainement un match très difficile", déclare Madeley. "Le Terrassa compte beaucoup d'internationaux espagnols. Ces gars-là sont techniquement forts. Tout d'abord, il faudra bien défendre pour créer le danger dès le basculement. Une place dans le dernier carré ? Pas impossible, mais nous ne regardons pas plus loin que le premier match."

À Amstelveen, Siobhan, la maman de Madeley, sera également présente. "Elle sera là pour travailler, mais j'espère qu'elle trouvera le temps d'assister à quelques matches", dit Madeley en riant.

Immédiatement après l'EHL, Madeley vivra sa première grande expérience professionnelle. "Je vais travailler chez Samsonite à Audenarde du lundi au jeudi. Ce sera mon premier vrai travail en dehors du hockey. Eh oui, je suis un peu nerveux."

Après la fin de la ION Hockey League, Madeley - qui compte 44 sélections - pourra se concentrer sur l'équipe nationale irlandaise. "En raison d'une période de transition, nous avons connu des années plus difficiles", conclut Madeley. "En décembre, nous avons encore joué une bonne Coupe des Nations en Afrique du Sud. Maintenant, toute notre attention se porte sur le Championnat II d'Europe qui se déroulera à Dublin en juillet. Devant notre propre public, nous voulons à nouveau nous frayer un chemin vers l'élite européenne".