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Belgian Hockey Finals 2024: Playoffs in an Olympic year create a unique atmosphere.
01/02/2024 – 09:44
Les 11 et 12 mai, l'apothéose de la saison 2023-2024 de la ION Hockey League aura lieu à la Wilrijkse Plein à Anvers lors des Belgian Hockey Finals. Les favoris vont-ils réaliser leurs ambitions ? Une autre surprise nous guette-t-elle ? Et que peut-on attendre des play-offs en cette année olympique ? Nous avons posé ces questions à Xavier Reckinger, coach assistant des Red Lions, et à Raoul Ehren, coach national des Red Panthers.
La Wilrijkse Plein, la base d'opérations des Red Lions et des Red Panthers, accueillera donc les 11 et 12 mai les Belgian Hockey Finals 2024. Dans une année déjà très fructueuse pour le hockey belge - les Red Lions et les Red Panthers se rendront bientôt à Paris pour participer au plus grand événement sportif de la planète - ce lieu revêt d'emblée un caractère symbolique. "Les matches à domicile de nos équipes nationales pour la Pro League auront lieu juste après les Finals. Ce sera sans aucun doute un événement inédit à Anvers", déclare Ehren. "Nous savons, grâce aux matches des équipes nationales, que l'ambiance de stade y est excellente", ajoute Reckinger. "Et pour moi, c'est facile : je travaille à deux pas du stade (rires).
La question est de savoir ce que l'on peut attendre des finales en cette année olympique. Rien d'illogique à ce que les pensées de nos hockeyeurs nationaux et de nos stars du hockey soient déjà tournées vers Paris.
"Ces finales restent vraiment un moment fort", explique Reckinger. "Pour tous les joueurs et toutes les joueuses, elles font partie de la préparation. Ce week-end-là, l'attention se portera uniquement sur un éventuel titre. Une couronne nationale : cela reste un rêve pour chaque athlète. D'ailleurs, c'est aussi grâce aux clubs que nos hockeyeurs nationaux réalisent de telles performances."
Même discours chez Raoul Ehren : "J'ai été entraîneur de club aux Pays-Bas pendant 17 ans et je n'ai jamais remarqué de relâchement au cours d'une année olympique. Les joueurs et joueuses de l'équipe nationale veulent se montrer juste avant les Jeux et, surtout, tout le monde veut devenir champion. Je n'ai que des expériences positives en ce qui concerne les finales dans une année olympique. En effet, c'est souvent la saison qui suit les Jeux qui est la plus difficile pour garder le focus."
MESSIEURS
Situation : avec 34 points sur 39, le Léopold domine la concurrence après le premier tour. L'équipe de l'entraîneur Agustin Corradini compte déjà 11 points d'avance sur le premier poursuivant. Mais avec la Gantoise (23 points), le Braxgata (22 points), le Watducks (21 points), l'Herakles (21 points), l'Orée (20 points) et le Racing (20 points), ces poursuivants sont dans un mouchoir de poche. Un peu plus loin, on trouve non seulement Uccle Sport (16 points), mais aussi le Dragons (15 points), une équipe qui figure chaque année parmi les favoris.
"Il est évident que le Léopold est une valeur sûre pour les demi-finales des play-offs", dit Reckinger. "Cette équipe a dominé les 13 premiers jours de jeu, elle compte le tireur d'élite Tom Boon dans ses rangs et présente un équilibre parfait entre expérience et jeunesse. Contrairement aux autres équipes, le Léopold est dans une situation qui lui permet de déjà viser les play-offs. C'est certainement un avantage. Seul danger : la vivacité pourrait éventuellement s'émousser un peu lors du deuxième tour. En tout cas, le Léopold pourra s'appuyer sur l'expérience de l'année dernière, où il avait été éliminé par le Watducks en demi-finale."
"Quant aux trois places restantes, elles se joueront essentiellement entre les six poursuivants. Je ne m'attends pas à ce que les places soient départagées lors de la dernière journée, je pense qu'un écart se produira plus tôt. Il est difficile de dire de quelles équipes il s'agira. Elles ont toutes des qualités spécifiques. Les duels seront déterminants et il faudra évidemment éviter de perdre des points contre les équipes du bas du classement. Le champion national sortant, la Gantoise, pourrait tirer profit de l'expérience de l'Euro Hockey League à la fin du mois de mars. Les équipes qui envoient beaucoup de joueurs aux Jeux pourraient également profiter d'un boost."
"De la brochette de favoris du début de saison, le Dragons est la seule équipe à devoir suivre. Ils sont maintenant dans le rôle de l'outsider. Les deux ou trois premières journées du second tour seront décisives pour eux. Le Dragons a joué de bons matches au cours du premier tour, mais n'a pas eu de chance."
Reckinger se réjouit du niveau de jeu de la ION Hockey League. "Les équipes du bas du classement manquent encore de maturité, mais elles parviennent parfois à compliquer la tâche des joueurs confirmés. Pour notre ligue, c'est un cadeau. Aux Pays-Bas, en Espagne ou en Allemagne, l'écart entre les équipes du haut et du bas du classement est beaucoup plus important. Uccle Sport et le Daring sont actuellement juste en dessous des six premiers, et le White Star et le Victory, les équipes du bas du classement, ont également déjà montré de belles choses."
DAMES
Situation : Douze victoires et une défaite : la Gantoise, triple champion national, reprend de loin la tête du classement féminin avec 36 points. Les joueuses de l'entraîneur Kevan Demartinis ne se sont inclinés que face à leur plus proche poursuivant, le Braxgata (27 points). Il est donc logique que ces deux équipes soient considérées comme des valeurs sûres pour les play-offs. Derrière ce duo de tête, le Dragons et le Watducks (23 points chacun) se sont quelque peu détachés. Pour atteindre les play-offs, les équipes en dehors des quatre premiers, l'Antwerp (19 points), le Wellington (18 points), le Racing (17 points) et l'Herakles (16 points) devront rattraper leur retard.
En ce qui concerne le billet pour les play-offs, la Gantoise et probablement le Braxgata peuvent déjà dormir sur leurs deux oreilles. La Gantoise et le Braxgata sont aussi les deux équipes qui comptent le plus de Red Panthers dans leurs rangs. Raoul Ehren, le coach national qui a conduit nos femmes aux Jeux olympiques pour la première fois depuis 12 ans, est ravi de cette évolution. "C'est évidemment une bonne chose que les Red Panthers soient aussi très performantes au niveau du club", déclare Ehren. "La Gantoise et le Braxgata sont en effet les grands favoris, mais c'était déjà le cas la saison dernière. C'est alors le Dragons qui s'est hissé en finale pour la troisième fois consécutive grâce à un sprint final très fort. Ce qui est bien avec les play-offs, c'est que tout est si serré. La saison dernière, la Gantoise n'a pas eu la vie facile en demi-finale contre le Racing et nous avons même eu droit à des shoot-outs en finale contre le Dragons."
"En ce qui concerne la Gantoise, l'attention se portera d'abord sur l'Euro Hockey League. Cela restera un défi. L'année dernière, l'équipe a connu un coup dur. Aujourd'hui, elle doit faire face à un tirage au sort très compliqué et affronter le SCHC, l'une des trois meilleures équipes des Pays-Bas. Les joueuses devront surveiller de très près le solide corner de Yibbi Jansen."
"La situation est encore très serrée pour les deux places restantes dans les play-offs, mais pour l'instant, le Dragons et le Watducks ont encore un bel avantage. Je les considère donc également comme des favoris. De plus, le Watducks compte quelques Red Panthers et le Dragons a des joueuses expérimentées dans ses rangs ainsi que de l'expérience dans les play-offs. À neuf journées de jeu de la fin du championnat, les poursuivants les plus proches, en particulier au début du deuxième tour, ne pourront pas se relâcher. Un poursuivant qui démarre bien la deuxième partie du championnat peut certainement se mêler à la lutte pour les quatre premières places. Le Dragons et le Watducks n'auront donc certainement pas la partie facile."
Tout comme Reckinger chez les hommes, Ehren se réjouit de ce qu'il voit semaine après semaine sur les terrains de hockey belges chez les femmes. "Je vois presque tous les matchs - surtout ceux où les Red Panthers jouent - sur grand écran à la maison", sourit-il. "La Division d'honneur se renforce d'année en année. Louvain, par exemple. Cette équipe fonctionne très bien avec toutes ces jeunes joueuses. Bientôt, lorsque le deuxième tour commencera, ces hockeyeuses auront à nouveau trois mois de plus. Je suis curieux de voir leur évolution."